Il est structuré en six axes à mettre en œuvre lors de la prochaine législature afin de mener les transitions sociale, économique, environnementale et de santé publique nécessaires avec le secteur à profit social.
Investir dans une approche collective de la qualité de vie en santé
Le 2e axe intitulé « investir dans une approche collective de la qualité de vie en santé » a particulièrement attiré notre attention.
Dans l’introduction de ce deuxième point du Memorandum, l’UNIPSO exprime ceci : « La responsabilité collective de la santé et le rôle clé de l’Etat dans la protection et la promotion de la santé ne sont plus à démontrer. Une politique œuvrant au bien-être de la population demande dés lors une logique d’investissement social ambitieux, efficace et pérenne dans le secteur à profit social, reconnu comme un véritable « amortisseur de crises et acteur de prévention dans le cadre de perspective d’une vie de qualité. Ces investissements ne sont pas de simples dépenses de fonctionnement, mais bien une contribution essentielle à une transition collective « inclusive » et durable en matière de santé publique. »
Dans le cadre de cet axe, l’UNIPSO formule trois recommandations :
- Des investissements audacieux pour mener des politiques en santé publique au niveau collectif
- Développer les politiques de promotion de la santé, en ce compris la prévention tout au long de la vie
- Faire évoluer le modèle d’aide et de soins d’une optique encore très « médicale » vers un modèle holistique, centré sur l’individu et son parcours de vie
Développer les politiques de promotion de la santé, en ce compris la prévention tout au long de la vie
L’UNIPSO y développe les stratégies d’actions suivantes :
- Sensibiliser la population aux transitions de vie, à la perte d’autonomie, au changement/adaptation de logement, à la perte des proches, à la dépendance sociale, à l’impact environnemental sur la santé (à tous les niveaux),
- Soutenir des axes de prévention de la santé et des actions qui stimulent et maintiennent un bien-être et une qualité de vie, dès le début de la vie, le plus longtemps possible et dans toutes ses transitions (nutrition, hygiène, médication, problème d’isolement, perte d’autonomie, etc.),
- Promouvoir l’auto-gestion, de la qualité de vie (en ce compris de la santé et de la maladie) en développant des actions d’information, d’éducation et d’empowerment,
- Améliorer la littératie en santé avec une préoccupation particulière pour les publics les plus vulnérables.
La FWPS rappelle toutefois que la promotion de la santé encourage la responsabilité collective et particulièrement des politiques publiques.
Si la promotion de la santé peut donner des clés aux publics concernés, en particulier les plus défavorisés, pour « auto-gérer » leur santé, ces stratégies ne peuvent avoir un réel impact à long terme que dans le cadre d’une coordination globale de l’ensemble des politiques influençant les différents déterminants de la santé (mobilité, emploi, action sociale, logement, loisirs, éducation, etc.).
La politique wallonne de promotion de la santé doit encore être renforcée dans les années à venir afin d’être véritablement efficace et à large échelle.